Avent'Hure Nocturne 2011

Première participation à une CO Nocturne

Guêtres, polaires, gilets  réflecteurs (ça blague, ça blague quand on fait le point du matériel nécessaire mais au final, heureusement que julien nous dépanne ! Avis à …., ils se reconnaitront), barres de céréales, lampes frontales que l’on double pour ne pas être en rad. Une au front : normal, une au camel-bag., en cas de défaillance de piles.. (les entrainements ça sert aussi à tester le matériel)

Vérification des doigtiers électroniques. Distribution de carte.

Petit rappel : A l’édition 2010 seules 10 équipes ont pointé les 30 balises. Donc lucidité et stratégie…. On oublie le sud de la carte : balises trop distantes. On se concentre sur le nord du parcours !

Les 2 premières balises ne sont  pas trop difficiles même si on les localise bien sur la carte, il suffit de s’appuyer  sur le ruban lumineux qui déambule à travers champs. En plus la clarté de la nuit nous aide à bien identifier les points forts type poteaux électriques.

Balise 3, un peu de jardinage, un sentier mal identifié et on se retrouve à plusieurs dans le bas du chemin,  la balise est  100m plus haut. Pas dramatique, juste un peu de temps perdu mais pas le moral, ni l’énergie, ni la bonne humeur.

Balise 24. Oups, elle est bien là mais de l’autre coté  du ruisseau.  Après 20mn de course, nous voilà trempées jusqu’à mi-cuisse. 

On file vers le nord. Alternance entre course sur routes, sentiers et à travers champs à l’azimut mais le terrain est tellement gras, qu’on préfère parfois allonger la distance mais pouvoir courir plutôt que patiner, déraper et avoir 3kilos de boue en plus aux semelles.

On  note notre progression 1/2h après 1/2h pour pouvoir gérer la Barrière Horaire.

Balise 14, pas de boitier pour pointer mais un poinçon en secours.

Balise 23. Il faut remonter à travers champs. Je me lance pour traverser le petit filet d’eau mais … seulement 2 pas pour me trouver en situation périlleuse. Risque de chute 4 sur une échelle de 5 , aggravé par une chaussure qui est bizarrement aspirée par le fond. Heureusement, les lacets tiennent bons.  Nébila  vient à ma rescousse et on décide de contourner ce maudit cours d’eau pour continuer par la route.

Il reste 1h, on décide de jouer la prudence et de ne prendre que les balises qui nous rapprochent de l’arrivée, en privilégiant celles à 30 points.

Mais à la balise 29 : on jardine, on s’énerve car on voit les minutes filées. On est pourtant sûres de notre localisation mais au final, on est trop haut dans le sentier et surtout on ne s’en écarte pas assez.

Tant pis, on file. Course ralentie par le dénivellé.

Nébila a l’œil rivé sur sa montre. Elle ne veut pas prendre le risque de pointer la balise 2, au bout du chemin à 100m ! Sans le doigt pour pointer, je la suis.

Barrière horaire respectée. On attend Rom et Julien qui sont partis juste devant nous, mais ils ont une barrière horaire, élastique, très élastique…. Nous on va se doucher  et le bonheur d’être des filles : On a notre vestiaire avec de l’eau chaude et de la place.

Petit clin d’œil pour les douches froides de ces messieurs et les vestiaires en extérieur !

Vin chaud, soupe à l’oignon et surprise ! podium pour la 3ème place ! Mais surtout , surtout  de bons moments de rires.

Marie et Nébila