Un petit challenge pour l'année de mes 55 ans a germé dans ma tête de cinglé...
Durant l'hivers , Seb nous glisse qu'il s'inscrit sur le 50M de l'UltraAriège qui a lieu le WE du 21/07 au 23/07 et que l'orga propose aussi un 100 km et encore plus sympa un 100M ou 165km.
Et là je me dis que pour relever mon challenge, le 100M serait une balade à aller découvrir. J'en glisse un mot dans le club et Yes ça interpelle Jéjé qui veut retenter cette distance.
On ne se précipite pas sur les dossards, on se motive régulièrement et un soir, Jéjé me poste un SMS: " Attention! il ne reste plus que 10 dossards... il faut se décider ! "
Réponse : " GO ! ! ! " et voilà comment on se retrouve tous les deux au départ de l'UltraAriège 2023.
Ci-dessous, les différentes étapes de mon aventure ariègeoise.
Etape 1 : Les dossards
Jeudi 20 Juillet, Seb, Jéjé et moi, on se retrouve à Ax-les-thermes pour récupérer nos dossards et nos jolis cadeaux. Le soleil est présent, la montagne nous entoure, c'est TOP !
Voilà la team pour le WE, Agnès- moi- Seb- Jéjé- Valérie, prêts pour la balade à venir.
Chacune et chacun connait son rôle.
Il en manque un : Laurent, un gars du Lot, qui nous rejoint au camping le soir.
Un panaché en terrasse à refaire le monde, il est 16h.
Seb rentre rejoindre Clémentine chez sa sœur. Nous, on file au camping d'Aulus-les-Bains au pied de Guzet-Neige (le départ).
Etape 2: Le camping et la pasta party veille de course?
Arrivés au camping, installation rapide avec Jéjé on en profite pour montrer nos jolies doudounes sans manches.
Il est 19h45 et on a réservé un restau pour 20h qui doit nous faire des pâtes...
On prend la route , on arrive à un col avec une bâtisse appelée Les champs des Neiges devant laquelle on voit une affiche "recommandé par Gaultémillau 2020 ": YESS! on va se régaler.
Euh comment dire... un local bien dans son jus vient à notre rencontre et à sa tête on devine ce qu'il pense :"Qu'est ce qu'ils font là ces touristes?"
Pas un brin de doute de mon côté, je lui dis :"on a appelé cet AM pour 4 personnes avec un menu à base de pâtes".
Et là patatra, l'ancien il est en mode survivor- Robinson à peut-être entrain de rénover son restau? Donc pas de pâtes même rien du tout à nous proposer.
Bon là maintenant va falloir trouver un restau même sans pâtes.
On finira devant un filet d'agneau-frites avec une tarte maison aux myrtilles.
Au dodo...
Etape 3 : La ligne de départ.
Le rigolo qui fait le zouave à côté du camion, c'est mon poto le gars du Lot qui va nous suivre en allant nous voir dans des endroits exotiques.
Jéjé a mis la grosse bâche mais il va l'enlever au bout de 15 min, de mon côté mon léger coupe vent va être mon doudou tout au long de la course.
PAN c'est le départ.
Etape 4 : Direction Aulus-les-Bains 12km - 444 D+
Après 2 km en descente vers la station de Guzet qu'on fait ensemble avec Jéjé, on arrive au pied d'une piste de ski et là bing le thème de la course est donné : DROIT dans la PENTE. On se dit " Bonne course avec Jéjé et à dimanche" ; il s'arrête quitter sa bâche.
Début de course avec ATTENTION aux glissades sur les cailloux avec un profil descendant vers Aulus. Tout va bien , ça court par petit paquet et je me retrouve avec deux gars de RAPV.
Etape 3 : Go Port-de-Lers 13km-1300 D+
La montée a bien été avalée et juste avant d'arriver au ravito, je croise le directeur de course qui me suit sur la photo ci-dessus et il me glisse :"Ravito à 300 m, alimente toi bien le pic des Trois Seigneurs arrive!"
Merci pour le conseil, Agnès et Valérie sont là. Je prends le temps de boire manger 2-3 bricoles et on enchaine. Jéjé pas très loin derrière moi fait de même. Tous les feux sont au vert!
Etape 4 : Gourbit via les Trois Seigneurs 17 km -1100 D+
On doit avaler les 700 derniers mètres pour arriver au sommet des Trois Seigneurs. Le temps est toujours couvert mais pas froid.
Un double avantage :
- On ne voit pas ce qu'il nous attend donc on met un pied devant l'autre et on verra.
- On ne souffre pas de la chaleur. Le moteur est à bonne température.
J'arrive en haut et là TOP surprise mon Laurent est lui aussi monté donc petit échange de sourire et j'attaque la descente vers Gourbit.
Pour mon premier gros D-, le début est un peu rocailleux mais ensuite on peut dérouler en petite foulée.
Arrivé à Gourbit, Agnès me propose une soupe aux vermicelles : un régal.
Nickel les jambes sont là , je bois, je mange, le moral est au beau fixe.
Qu'est ce qu'on est bien! En plus, les filles m'annoncent que Jéjé n'est pas très loin : Super. Allez j'enchaine.
Etape 5 : Section de transition 10km - 524 D+
J'envoie dans les petites bosses par-ci par-là et je déroule dans les descentes : aucun PB! euh Attention au balisage une petite faute d'inattention me fais faire 300 m de plus, sur 165 km c'est important quand même.
J'arrive à Saurat, Seb et Laurent sont là pour m'accueillir et m'offrir une nouvelle soupe aux vermicelles. Trop fort les assistants de choc, ils se répartissent pour être présent partout! un vrai bonheur.
Je suis dans les temps pour arriver à la première base vie avant la nuit.
Etape 6 : Direction la base vie à Mercus 11,7 km-342 D+
Rien à signaler à part que les 2-3 derniers kms sont un peu long et j'ai envie de voir le bourg de Mercus arrivé...
Pour mon arrivée, à la demande d'Agnès sous les conseils des enfants restés à Vertou, l'orga me met Matmatah ! ! ! Quelques pas de danse chaotiques et je rentre dans la base vie où Valérie et Agnès me bichonnent.
Les nouvelles de Jéjé sont un peu moins bonnes, il est à Saurat avec Laurent, difficultés à s'alimenter, il tente une pause.
De mon côté, il faut que je me prépare pour la nuit mais surtout une grosse section à venir: 28km avec 1980 D+.
Je me restaure, je pommade les pieds qui sont nickels et une micro sieste de 5 min réparatrice avant de repartir. Tout semble OK donc GOOOO!
Etape 7: Objectif Montferrier - la course commence...
Je quitte la base vie avec Agnès qui m'accompagne 200 m pour quitter le village et là direction la forêt seul au monde: pas une frontale!
Agnès me dit avant de faire demi-tour :
"Laurent devrait être à mi-parcours entrain de bivouaquer dans la montagne" Sympa.
Je commence par courir tranquillou quand c'est possible mais au bout de 10 kms , l'état général du bonhomme se détériore.
ça gamberge un peu : j'aurais du rester un peu plus longtemps à la base vie etc... et là au moment de traverser une route au niveau d'Arnaves, des bénévoles (présents pour nous faire traverser la route) sont en mode on se fait un plan fête avec barnum - BBQ- apéro -enceinte pendant l'UltraAriège;
Je m'arrête et leur demande si elles et ils n'ont pas une chaise pour que je fasse une petite pause.
"OUI Oui et reoui, allez assis toi là. Tu as besoin de quoi ? " Ils m'apportent à boire à manger et une couverture, ils me réconfortent ... surtout un qui avait du profiter du préapéro - apéro etc... Sa copine lui glisse : "Laisse le se reposer et baisse la musique" Je pense être resté 15 min sur cette chaise au chaud. Merci à eux, je suis d'attaque pour affronter la fin de l'étape 7.
Pour l'anecdote, Jéjé s'est arrêté au même endroit improbable mais un peu plus tard donc ils avaient encore plus profité de l'apéroooo!
J'ai 1400 D+ qui m'attendent pour monter en haut du Mont-Fourcat. Le mental est un peu touché. Des idées comme : et si les dossards de fin de saison on les laissait de côté...
Le bide me lance quelques alertes mais j'avance quand même seul au monde. Personne avec qui échanger deux trois paroles. J'arrive en haut, un PC liquide coca - eau gazeuse- sirop de menthe ou grenadine est présent.
Pour mon bide, je change de stratégie j'arrête le gazeux et je passe au sirop à l'eau. Top idée tout rentrera dans l'ordre au fur et à mesure de la course avec quelques verres de cocas au ravito seulement. OUF ça c'est géré.
Avant de quitter le PC, les bénévoles me préviennent :"ATTENTION les premiers 500 D- sont chauds bouillants, soit prudent" Je ne suis pas là pour jouer au super héros donc tranquillou.
A titre indicatif, j'ai mis 28 min pour faire le premier km de la descente : un enfer pour les jambes et le moral !
Mais j'ai comme objectif de retrouver poto Laurent avec sa tente dans le coin, impossible pour lui de bivouaquer donc ? ? ?
Au bout de 500 D-, un bénévole me pointe et me dit "Maintenant , la descente en forêt est plus tranquille" YESSS mais les jambes sont en mode survie après ce que je viens de leur faire subir donc pas d'affolage. Je retrouve Laurent vers 5h du mat au milieu de nul part : quel bonheur de pouvoir échanger quelques paroles et il m'annonce "Encore 5km et tu es arrivé à Montferrier."
Je vais passer la nuit dans cette section et j'arrive au petit matin au PC où Agnès et Valérie m'attendent
N'étant pas au taquet, je profite d'un lit de camp qui me tend les bras pour faire une pause avant de repartir vers Montségur.
Le soleil se lève , je vais pouvoir enlever la frontale et en plus la météo s'annonce sympa pour cette journée du samedi.
Quand je suis requinqué, les filles m'annoncent l'abandon de Jéjé à Mercus.
BRAVO Jéjé, tu as fait un beau début de course!
Fais chier, ça fout un coup au moral!
Allez on arrête de cogiter et on repart, il reste du chemin.
Etape 8 : Montségur tranquillou pour 4,8 km - 378 D+
RAS à part une petite erreur de suivi de balisage sur la fin donc j'ai sorti la trace sur mon portable et j'ai fait un peu d'orientation sur 1 km pour arriver au col de Montségur où Agnès m'attendait ( Valérie était partie avec Laurent pour récupérer Jéjé). ça m'a changé les idées.
Les bénévoles ne comprennent pas trop pourquoi j'arrive pas dans le bon sens mais rien de grave.
Je recharge en menthe et grenadine, je mange de la saucisse sèche (une tuerie), pastèque.
La santé est revenue et d'attaque pour rejoindre la deuxième base vie Mont d'Olme via le pic Saint Barthélémy.
Un petit coucou avant de partir et on recommence par un tout droit dans la pente!
Seb est sur sa ligne de départ à Mont-d'Olme.
Etape 9: Des affaires propres à la deuxième base vie mais 15 km - 1400 D+.
Une première partie tout en montée caractéristique des Pyrénées, on commence dans les prairies après un peu de sous bois et on finit dans les cailloux mais c'est magnifique quand on est en haut! J'en profite à fond avec la mer de nuages!
Bon maintenant , il faut descendre... rebelote un vrai chantier m'attend : des marches de 50 cm à 70 cm avec des cailloux partout pour les premiers 600 D-.Je n'ai pas regardé ma montre mais la moyenne n'a pas du être terrible. Les genoux commencent à coincer mais rien d'alarmant. J'arrive à doubler un coureur, le pauvre impossible pour lui de descendre sans les mains plus de quadri !
J'arrive à la base vie sous le soleil en mode plutôt bien mais attention il commence à faire chaud.
Agnès est là , m'aide à enlever mes chaussure et chaussettes, m'apporte à manger et à boire.
Pour la première fois dans une telle épreuve , je prends le temps de prendre une douche avant de mettre des affaires propres: je m'embourgeoise ou c'est l'âge ? les deux !
Elle me donne des nouvelles de la bande : Laurent va m'attendre encore dans la section à venir dans un endroit improbable.
Jéjé et Valérie vont aller voir Seb qui doit bientôt attaquer son km verticale: bon courage à lui.
Etape 10 : Direction Appy dans la vallée, 9 km 500 D+ mais 1100 D-
Voilà le genre de section idéale pour faire l'état des lieux des jambes !
Pour le début, un classique dans cette UltraAriège : droit dans la pente de la piste de ski pour atteindre un col puis basculer dans la descente!
Je commence tout seul en mode économie ou plutôt on fait avec ce qu'il reste dans les jambes tout en essayant d'en garder pour la suite... Le soleil est là la chaleur aussi, je me fais quelques arrêts fréquents à boire tel le chamois dans les cours d'eau FRAICHE que je croise.
Arrivé à un joli lac de montagne, j'entends une voix connue : "Et l'ami, je suis monté donc on va descendre ensemble" TOP Laurent est là.
On descend jusqu'à Appy à mon rythme, quand la pente s'adoucit je tente quelques foulées. Musculairement ça va mais articulairement plus délicat : on fait avec.
Le ravito est un oasis de fraicheur : à côté d'une fontaine couverte dans laquelle j'y plonge la tête. Quel bonheur.
Laurent me dit :" Tu as 8-9 km jusqu'à Caussou le départ du km vertical"
Etape 11 : Transition direction Caussou, 11km 468 D+
Les premiers 9 km, les feux sont au vert : j'envoie dans les bosses et je cours dans les descentes et même sur le plat. J'arrive au-dessus d'un village et je me dis :"Super le ravito est en contrebas,"
Beug c'est pas le bon village, il me reste 3 km en faux plat montant pour rejoindre Caussou.
Ces kms ont été assez interminables et m'ont attaqué moralement.
J'arrive à Caussou et là tout le monde est présent Agnès, Valérie, Laurent et Jéjé qui vient à ma rencontre.
Quelle bouffée de joie pour remonter le bonhomme.
Je suis pris en charge à 100%. J'ai juste à penser à me requinquer dans la tête.
Fontaine d'eau fraîche pour ma menthe à l'eau, saucisse, fromage... et même une glace au chocolat sortie du camion de Jéjé : un booster de malade!
La bande m'annonce l'abandon de Seb , et zut encore... BRAVO à toi !
Je suis prêt pour attaquer le fameux KV ( mon deuxième après celui de l'UT4M: une vraie boucherie).
Etape 12 : Le KV 11km - 1400 D+
Le titre veut tout dire 1000 D+ d'affilée pour commencer avalé en 1h40 ( je me suis fait doubler dans la première moitié par Michael Bouyer du RAPV qui était sur le 100 km ).
Ci-dessus : Début du KV dans la forêt, la fin du KV dans la prairie et la vue du haut du KV.
Arrivé en haut, il reste plus qu'à descendre sur Prades mais une bosse de 400 D+ aussi, le début pique bien les jambes mais ensuite j'arrive sur un plateau magnifique avec des chevaux sauvages : c'est grandiose. Je finis cette section en petites foulées certainement bancales mais ça avance.
L'arrivée sur Prades est en pente douce dans le bourg , c'est TOP ! La bande d'assistant est là. Je suis bien et eux aussi, j'en profite pour me restaurer tranquillement avant d'attaquer l'avant dernière section: ça sent bon!
Etape 13 : Une dernière montée 7 km - 280 D+
Arf je repars dans la nuit donc frontale sur la tête pour rejoindre le refuge de Chioula. Je commence par une section plutôt en léger faux plat descendant. Je me mets en mode marche accélérée à 6 km/h, je suis encore tout seul pour attaquer cette section de nuit mais le physique répond présent et la tête aussi.
Et bing arrivé sur une route, les paparazzis sont là et font 100 m avec moi. La surprise est totale et tellement bonne: Merci!
Jéjé et Laurent me glissent qu'ils seront sans doute au refuge du Chioula (il leur faudra faire environ 25 min de marche pour le rejoindre). Affaire à suivre.
Bon maintenant il faut que je me tape mes 280 derniers m de D+, ça pique mais je ne suis pas dans le dur dur comme j'ai pu l'être avant.
Je vois des frontales au-dessus de moi, yes le refuge n'est pas loin et la surprise du chef : Valérie, Jéjé et Laurent sont là ( Agnès s'est accordée enfin un moment de repos plus que mérité).
Je m'assois, je bois et je me dis :
" Vadim, tu vas pouvoir aller la franchir cette ligne à Ax-les-Thermes !"
Jéjé est en tenue de traileur, je n'avais même pas remarqué ( fatigué le garçon quand même).
Il me demande s'il peut m'accompagner pour cette dernière section.
Evidemment trop content de pouvoir partager ce moment avec Jéjé ( y en a un paquet déjà dans notre tête des moments ! ) mais je lui glisse : "Tu risques de t'ennuyer car je ne vais pas envoyer du lourd."
Etape 14: Le dernier objectif: la ligne - ???km mais surtout 1000 D-
Nous voilà partis avec Jéjé, moi en Teeshirt léger et lui en mode hivernal : le pauvre à la vitesse où j'avance il ne peut pas se réchauffer.
Mais on cause , quand la pente s'adoucit je tente quelques foulées. Le plus dur, il faut se lancer et une fois parti ça le fait mais on ne dépasse pas les 8-9km/h.
Les kms défilent tranquillement mais on ne sait pas exactement combien on a à faire 9 - 10 - 11 km ? ? ?
On arrive à un moment où le terrain s'adoucit et on voit quelques maisons donc on pense que l'arrivée approche, surtout moi. Quelques gazelles du 100 km et 2-3 du 165 km nous doublent et on leur demande : "Combien encore ?" aucune réponse claire 3 -4 - 2 km...
Bon on arrête de cogiter et comme me dit Jéjé : "on avance et on devrait arriver au bout !"
Enfin, on rentre dans une vraie ville, Ax-les-Thermes : c'est la fin, une pancarte annonce encore 500 m . Jéjé file à toute enjambée vers la ligne d'arrivée et me laisse finir tranquillement : MERCI à LUI !
OUI j'aime finir ce genre de balade en mode marche et profiter de ce moment avant la ligne: je me refais mon aventure etc...
J'entends le speaker et je vois l'arche... Je fais sonner la cloche de finisher.
Etape 15 : Les moments de convivialités.
Le bière avec Jéjé et Laurent à l'arrivée.
Le repas avec Agnès, Valérie et Jéjé sur l'aire d'arrivée dimanche midi.
Le préapéro avec Seb et Jéjé.
Pour conclure, j'ai mis 41h20 pour venir à bout de ces 165 km et 10600 de D+. Après 3 semaines de vacances-récupération, il me reste 3 semaines pour retrouver une fraicheur mentale qui me permette d'être au départ de l'UTMB dans les meilleures conditions. C'est la troisième étape de mon challenge 2023...
Quel mental et quelle motivation ! Un grand bravo pour cette superbe performance 👏👏. Merci pour le partage. Bravo également a Jérôme et Seb 👍. La même pour utmb 🤞
Merci pour ce récit Vadim on en redemande.
Un magnifique récit pour une magnifique aventure 🤩. Vraiment impressionnant !! Hâte de lire le tome 3 🤗
Wahou ! Super recit et bravo pour être arrivé au bout de cet Ultra-Ariège. Ca motive
Encore un chouette récit pour une nouvelle aventure hors norme… Encore bravo champion 👏🏻👏🏻👏🏻