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Photo du rédacteurDavid Marais

SLRA'CHALLENGE #3 : 24h non-stop

Il est des expériences qui marquent les esprits et forgent le caractère d'un club. La troisième édition du SLRA'Challenge en est une... Retour sur ce moment intense de partage et de plaisir collectif.



Dans le contexte actuel du confinement, le SLRA ne tient plus en place. Fort du succès des deux premières éditions, le club a décidé de lancer, pour le troisième week-end consécutif, un nouveau défi à ses licenciés. Plus question d'aller vite ou d'aller haut, voici le moment d'aller longtemps. Toujours dans le respect de règles du confinement (seul, maxi 1h et 1km du domicile), les SLRA se sont relayés tour à tour, afin de réaliser 24h de course non-stop. Le but étant d'avoir toujours l'un.e d'entre nous sur les sentiers. Le passage du témoin fictif, se fait par un check virtuel. Par la même occasion, et pour la bonne cause, le club s'est engagé sur le Virtual Challenge by Timepulse. L'idée est de faire un don à deux associations : "l'enfant bleu - enfance maltraitée" et "la fondation de France".



Samedi 9 mai :

11h45 : réunion Skype, le premier départ se prépare avec la doublette Jérem-Jéjé.


12h : la paire nous fait vivre le départ en live, sur la musique « Ameno » (en hommage aux Templiers), et sur le décompte officiel de David.

13h40 : Alis, 2è relayeuse en termine, et s'est alors qu'un phénomène étrange commence à se produire. Elle nous envoie une photo d'elle, déguisée en vache avec ses copines vaches en arrière plan. Ainsi, elle nous rappelle que courir est un moment festif. Grand bien lui en a pris puisque les déguisements monteront crescendo dans le burlesque, jusqu'au drame...

18h20 : le drame... alors que tout se passait bien : respect des consignes du confinement, relayeurs prêts en avance pour la transmission, petites blagues pour garder le smile... Yann-le-Viking est apparu. Grand Dieu, la vue d'un tel athlète du SLRA, torse nu en kilt et en running... le bourg de Vertou en est encore tout retourné... A partir de ce moment-là, l'imagination de nos clubeurs atteint des sommets pour le plus grand plaisir de tous.

21h : couché de soleil sur Les Sorinières avec l'arrivée du binôme de rêve : Pépère et Mike. Dans le même temps, Alex prend le premier relais nocturne. Le début du vrai n'importe quoi...

Toute la nuit, le whatsapp fonctionne à plein régime, accompagné de petites séquences de skype pour les couches-tard et autres insomniaques.

Vertou et Les Sorinières auront vu déambuler cette nuit-là dans leurs rues, triathlète, clown, prostitués, lionne, infirmiers, monstres... certains disent même avoir vu le petit chaperon rouge mais personne ne sait ce qu'elle est devenue, a-t-elle croisé le loup ?...

Le levé du soleil n'aura pas calmé les ardeurs, bien au contraire. Jérem nous dévoile un profil peu connu, même pour les plus anciens du club. Son allure rapide et son esprit alerte lui permettront d'échapper au poste de police. Grâce à lui, déjà 5 promesses de prise de licence pour septembre, étonnamment des femmes... !? Comme quoi, une bonne pub dans les rues, ça vaut tous les forums des associations.

10h30 : débarqué de nul part, notre héros Don-Gérardo, commence son run sur les toits. Après une heure d'une course poursuite haletante, il transmet le témoin au dernier relayeur. Et quel relayeur ! Un relayeur de luxe en la personne de coach Vadim !!!

11h30 : cela fait 23h30 que le club use ses baskets sur les routes et chemins, mais dans un sous-bois, la peur nous saisit. Coach n'est plus lucide, il perd le nord. Aïe ! Va-t-il pouvoir rejoindre l'arrivée dans les délais... Oui la dernière balise est pointée, il jette ses dernières forces sur les quelques hectomètres qui le sépare de l'arrivée. S'offrant ainsi le plaisir de célébrer notre victoire collective en coupant la ligne d'arrivée, bouteille de mousseux à la main.



12h : dernière réunion skype-apéro-bilan. Fatigués mais heureux, nous sommes une vingtaine présents pour fêter cette victoire, un record. On évoque quelques souvenirs des dernières 24h, on se chambre, et on se promet de vite se retrouver pour courir ensemble, car le déconfinement : c'est demain !



Dans notre société individualiste et sur-consommatrice, le club a montré, une fois de plus, que d'autres valeurs existent et rendent heureux. Avec ce défi 24h non-stop, et les défis précédents, les coureurs ont prouvé la force de notre collectif. Courir est un acte gratuit et souvent individuel. Les clubeurs et clubeuses l'ont transformé en acte collectif : sans lui, sans elle, je n'aurai pas pu courir aussi longtemps, aussi vite, aussi haut. Je cours pour les autres, pour le club, pour les copains, copines ; celui ou celle qui m'attend pour donner son relais et je pense tellement à celui qui va me succéder, je l'attends, j'attends le moment où je vais pouvoir checker avec lui-elle. Mes efforts individuels prennent encore plus du sens lorsqu'ils sont au service des autres. C'est ça l'esprit du club !

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