Pour mes 37 ans, j'ai décidé de m'offrir un chouette cadeau d'anniversaire : un trail sur une distance encore jamais réalisée : 45kms. Mes dossards sont rares alors j'en profite. Le dernier en course à pied remonte au mois d'Août, avec Mike (pote de STAPS, membre du RAPV), sur les foulées Micheloises (15kms).
Retour sur la préparation : Cela fait maintenant un mois que j'ai repris l'entraînement sans bobo majeur. Après une fin d'automne et début d'hiver chaotique (beaucoup de bricolage à la maison, mais surtout enfant malade longtemps), les entraînements ont été très allégés et mon mal dos me rappelle qu'il est toujours présent. Donc depuis un mois, je peux m'entraîner régulièrement tous les 2 ou 3 jours. Les séances sont essentiellement sur une allure de foncier et n'excèdent jamais 1h15. Deux ou trois séances de 30/30 et pas de seuil travaillé. Bref, avec une telle préparation, je me fixe surtout l'objectif d'aller au bout sans me blesser. Une petite alerte quadriceps sur la fin d'entraînement à 5 jours de l'épreuve m’inquiétera jusqu'à l'heure du départ. La veille, je ne pense qu'à la course, je le sais et j'ai l'impression que Céline (ma femme) le ressent mais je ne dis rien et essaye d'évacuer mes idées. Heureusement Céline gère et a organisé un weekend non-stop avec les copains et la famille. Surprise de dernière minute, coach Mike ainsi qu'Emilie et les filles viendront passer la soirée et la nuit à la maison. Ils sont engagés tous les deux sur le super trail en relais. Je peux parler de mes inquiétudes de novices et avoir des réponses de sages : quelle tenue, quelle alimentation, quelle gestion... Avec leurs nombreuses expériences en ultra, ils m'apportent de vrais réponses. Avant de se coucher, dernier coup d'oeil sur la météo : averses orageuses, vent à 45km/h avec rafales à 95km/h, 5°C... il est temps d'aller au lit. La nuit est courte car sur les 7h allongées je ne suis pas sûr d'en avoir passé la moitié à dormir. Je stress... De quoi ? De l'inconnu pardi ! Je n'ai jamais fait autant de kilomètres en courant. Certes j'ai fait un marathon pour mes 30 ans (7 ans déjà) et c'était roulant avec une assez bonne préparation. J'ai également fait des Raids de longues durées (2x6h pour le plus long et c'était le dernier en date) mais ce n'est pas pareil, il y a des arrêts fréquents, des changements d'activités, de la réflexion, un équipier...Je me fixe un autre objectif : celui d'apprendre de cette expérience. Avec les lectures ici ou là, je sais qu'il y aura aussi un moment de dur voir de très dur, lorsque les jambes seront à la limite et que la tête n'y sera plus. Le savoir, c'est bien, le vivre c'est autre chose. Dernière petite chose, l'affûtage n'est pas au top, il y a deux ou trois kilos en trop, mais bon... Jour J, derniers préparatifs : Levé à 6h15 pour un petit déjeuner classique pour moi : tisane, tartines, kéfir. La préparation avec Mike me rassure, le stress est moins important car j'ai l'impression que tout est bien organisé et que je ne peux rien oublié avec mon coach. Nous arrivons sur place 45' avant le départ, c'est parfait ! Nous prenons le temps de discuter 15' dans la voiture avant d'entamer le réveil musculaire. Le traditionnel caca de la peur arrive à la bonne heure, 15' avant le départ, un souci de moins c'est tant mieux. Après 3 ou 4 accélérations, je ne me sens pas au mieux, les jambes sont lourdes et je ne sais pas si j'ai bien fait de partir aussi light : T-shirt respirant manches longues et veste de pluie. Nous nous présentons sur la ligne 5' avant le départ pour le briefing. Je n'ai pas vu les gars du club Jérôme et Ludo, j'espère qu'ils vont bien et que ça va le faire pour eux. Surtout pour Jérôme qui enchaîne avec la nocturne de la veille. Chapeau-bas dans ces conditions. Nous arrivons par l'avant du peloton et nous positionnons autour de la 30è place. Les traileurs ne se bousculent pas, prévoient-ils de partir très tranquillement ? Savent-ils déjà ce qui les attends ? Moi non. Le speaker annonce que le vent ne sera pas aussi fort que prévu et donc nous pourrons passer dans toutes les forêts du parcours initial. Il nous avertit également que le terrain est très gras, ce que Jérôme avait dit la veille lors du 20kms nocturne. Le speaker ne s'attarde pas vu le temps et nous annonce déjà le décompte. 5, 4, 3, 2, petit check et bise au coach, 1...C'est parti !
Le chrono est déclenché pour 4h-4h30, c'est ce que je me dis sans savoir ce qui m'attend. Mais au fait, le coach m'a dit de partir tranquille : ça veut dire quoi, quelle allure ? Quelles sensations ? Aïe, j'ai peur de ne pas faire ce qu'il faut et de le payer après. Me voici donc parti, autour de la 30è place, je vois encore Mike pendant 3 kms, cela me donne un objectif visuel et me fait un peu oublier la lourdeur de mes jambes. Ça ne va pas très vite (4'40/km) et tant mieux pourtant j'ai l'impression d'être au coté de gens expérimentés et rapides, inquiétant ou pas ? Sur les conseils du coach, je me laisse déborder pendant 5-6 kms pour maintenir mon rythme et ne pas m'enflammer dans l'émotion du départ. Jusqu'à la première vraie bosse j'ai perdu une vingtaine de places. Étonnamment même en tête de peloton les coureurs sont prudents et ralentissent dans les bosses, je conserve mon rythme ce qui me permet de doubler et me fais plutôt rattraper en descente. Le 1er ravito est annoncé à 12kms au pied du mur de St fiacre, et là surprise nous arrivons sur place mais pas de ravito et 9kms annoncés au gps (3kms d'avance à ce ravito mais aussi aux 2 suivants).
Le Mur de St Fiacre : nous sommes un petit groupe de 5 ensemble au pied du mur et une vingtaine de coureurs visibles devant nous dans le mur. A ma surprise tous les coureurs se mettent en mode marche, nous sommes 2 côte à côte à courir, doublant tous les marcheurs et conservant un rythme lent mais régulier. En haut c'est plat et nous relançons pour nous faire reprendre seulement par 5 coureurs. Belle balade au nord de St Fiacre avec un bon rythme. Retour au mur avec descente tranquille, j'entends que ça revient derrière mais je reste concentré sur mon allure ma pose de pied et la préservation de mon dos. Je relance dans la boue le long de la Maine pour rester en tête et assurer une bonne vision du sentier pour la pose des appuis. A la sortie du secteur, je me dis que c'était une erreur de vouloir conserver le rythme à tout prix, car j'y ai laissé pas mal d'énergie. J'amorce une longue montée, et à ma surprise personne ne me double et plus personne derrière au sommet. Je me pose des questions sur mon rythme : trop rapide ? Ce n'est pas mon genre j'ai l'habitude d'être prudent pour assurer la 2e partie de course, on verra plus tard si j'ai eu tort. Quelques zigzagues dans le vignoble venteux et l'allure est repartie bon train, devant un groupe de 10 coureurs est à bonne distance. Le retour sur le groupe se fait au pied de Pont Caffino. Toujours étonnant ça marche dans la côte et moi je cours... Attention euphorie... En haut je bascule en tête et reviens sur 3 autres coureurs qui reprennent la course juste devant moi, parfait je récupère dans leur foulée qui me convient. Hop hop ! Derrière ça cri. Demi-tour, nous avons loupé le balisage avec la tête baissée. Merci aux gars derrières pour nous avoir prévenus, avec au final peu de temps perdu dans cette histoire (environ 45''). Me voici, à nouveau derrière le groupe, comme au pied de Pont Caffino, et tout le monde se tient au coude à coude en conservant une belle allure autour de 13 km/h dans le vignoble. Le 2è ravitaillement pointe son nez à la sortie de Château-Thébaut. Nous sommes seulement 2 à nous arrêter pour remplir nos flasques. Les autres sont-ils partis plus chargés ou font-ils l'épreuve en relais ou commettent-ils une erreur... ? Le tracé redescend le long de la Maine, avec quelques crochets pour une petite cote, et de la boue. Lors d'une portion d'environ 1 km, goudronné et montante, je me sens pousser des ailes. Le vent est de face pourtant mais je me sens bien et je double. J'ai l'impression d'aller vite et c'est grisant. Je redouble tous ceux qui n'ont pas fait de stop au ravito. Pourtant, après la course, la trace gps indiquera seulement 12 km/h. Je pensais être plus rapide... A la fin de cette portion, nous redescendons sur la Maine via un single boueux. Le coureur devant moi, plutôt ancien, est très prudent, trop à mon goût. Je ronge mon frein derrière lui car je ne peux pas doubler. En bas, une petite accélération pour le dépasser et je sens que les autres victimes du bouchon en font de même. Nous entrons dans une succession de champs boueux, parfois en dévers, le long de la rivière. Je rejoins un coureur, reste derrière lui quelques mètres mais son allure ne me convient pas. Et hop, petite accélération pour passer devant et surtout avoir une vision dégagée pour la pose des pieds et mes choix de trajectoires. Je me force à conserver ce rythme pour garder la tête du groupe. A la sortie de ces champs, je me fais la même réflexion qu'au le secteur boueux après le mur de St Fiacre : je suis sans doute allé trop vite, et je risque de le payer ! La sortie des champs nous amène sur les hauteurs à l'entrée de Aigrefeuille, mon allure est beaucoup moins rapide qu'avant l'entrée du secteur, mais c'est le même topo pour tous ceux qui étaient derrière moi et qui ralentissent encore plus. La redescente sur la Maine est sympa et le passage les pieds dans la Maine, sur des blocs rocheux, est un beau souvenir. Je commence à voir plus de passants et j'entends du bruit au loin. Le 3è ravito est là, mais surtout la zone de relais. J'ouvre les yeux dans l'espoir de voir Mike pour un petit mot d'encouragement, ou une tête connue... mais je ne reconnais personne. Par contre, j'ai l'impression qu'on me dévisage. Qu'est-ce que cela veut dire ? Je parais déjà si fatigué ? Ou au contraire, je suis encore frais ? Ou alors simple curiosité de voir quelqu'un d'inconnu, dans ce milieu d'habitués ? Je ne sais pas trop ce que cela veut dire, ni quoi en penser. Tant pis, je repars avec une poignée de fruits secs et une flasque remplie.
Franchissement de la Maine, via une passerelle, et nous voici sur le chemin du retour. Sympa, on voit les autres coureurs de l'autre coté de la rive, je n'y avait pas prêté attention tout à l'heure. Sans doute, j'étais trop occupé à la pose des pieds sur les blocs rocheux. La reprise après ce ravito me fait mal aux jambes. Cet arrêt ainsi que la succession de montées et descentes, ne me permettent pas de retrouver mon rythme d'avant. Je ne m'inquiète pas puisque je reviens sur des relayeurs (à priori relayeurs car ils sont encore tout propre), et je me fais juste déposer par une fusée (une relayeur du team just running qui finira 1er du relais). Aux environs du 30è km, je me retrouve sur une (trop) longue portion de route, avec deux autres gars, que je veux absolument rattraper et suivre. Je mettrai 1km pour boucher un petit trou de 30m et surtout je me suis arracher pour les suivre pendant encore 2 kms à une allure de 5min/km. A l'entrée du chemin dans le vignoble, je coupe mon effort démesuré. Celui-là (en plus des autres), va me coûter cher, et je ne m'en remettrai pas jusqu'à l'arrivée. J'arrive dans le secteur de Pont Caffino mais cette fois par l'Est. Je ne suis plus capable de courir dans les montées, pire je mets les mains sur les genoux pour avancer et m'accroche à tous ce que je peux pour avancer. Les descentes deviennent, elles aussi, plus difficiles. D'une part, parce qu'elles sont raides et boueuses mais aussi parce que mes cuisses et mes genoux ne les encaissent plus aussi bien. Ma faible préparation physique commence à me jouer des tours. Ce qui me rassure c'est que je ne me fais pas doubler. Dans 500m, je sais que j'attaque la montée de Pont Caffino. Il y a presque 2h, j'étais monté en courant. Ce qui est sûr c'est que je ne ferai pas la même montée, et j'ai 500m de plat pour m'y préparer. Dès le pied de cette montée, j'enclenche la marche rapide. Cela se passe mieux que je ne le pensais et je termine même en trottinant. La relance sera plutôt molle mais je conserve un rythme supérieur à 10km/h jusqu'au dernier ravitaillement. Je le connais puisque j'y suis déjà passé. J'ai le temps de me dire, qu'il faut que je profite du moment pour faire un pause, et refaire correctement les niveaux pour la fin du parcours (10kms encore). Les sourires des bénévoles me font plaisir, ils m'aident à remplir mes flasques car je suis un peu gauche. A nouveau, la reprise de la course après cette pause est très difficile. Je ne réussis pas à trouver un bon rythme. C'est plat et pourtant je plafonne à 10km/h. En trois kilomètres, je me fais reprendre par 4 ou 5 coureurs. Cela faisait longtemps que je n'avais pas doublé, ni ne m'étais fait doublé. Je ne sais plus si je les ai déjà doublé ou si ce sont des relayeurs ? Manque de lucidité...
Je sens que la fin de parcours va être longue et difficile. Ça y est, j'y suis ! Ce moment difficile où les jambes sont à la limite et la tête n'y est plus. Je passe un bon moment en pilote automatique. Combien de temps, je ne sais pas trop... ? Quand je sors de ma léthargie de coureur, le 5è doubleur est à 100m devant moi et mon suivant est à environ la même distance derrière moi. L'envie de faire un pause pipi, se fait sentir. Moi qui m'arrête régulièrement pour la petite commission lors de mes sorties, je n'ai encore rien fait depuis bientôt 4h. Au pied, d'une descente (et d'une montée à venir), je m'arrête donc sur le bord. Le constat est sans appel : urines très foncées. J'ai eu l'impression de boire régulièrement mais cela n'a peut-être pas suffit pour cette distance. Je repars donc avec la petite surprise de ne pas avoir vu mon suivant me doubler. A-t-il eu la même idée au même moment ? Etait-il plus loin que ce que j'avais estimé ? S'est-il trompé de chemin au dernier embranchement (il était peu visible) ? Après la montée, nous retrouvons les coteaux et à l'occasion d'un changement de direction à 90° à gauche, je jette un coup d'oeil derrière e constate qu'il est toujours là et à la même distance que celle que j'avais estimée avant mon arrêt. Pourquoi je m'inquiète de lui ? Pourtant je vois toujours celui qui est devant moi. Dans ma tête, je suis davantage sur l'idée de ne pas me faire rattraper plutôt que de pouvoir encore « manger » du monde devant moi. Les 5 derniers kilomètres sont roulants. Je finis par me faire doubler, mais je double aussi deux coureurs. J'ai l'impression qu'ils m'avaient passé pendant mon pilotage automatique mais je n'en suis pas sûr. A l'hippodrome, je sais la distance qu'il me reste et je m'autorise à envoyer une dernière accélération (ce n'est pas du 15 km/H faut pas rêver), je serre les dents car les jambes sont dures et je ressens le froid depuis 15 minutes environ (la fatigue sans doute car nous arrivons à midi et il y fait plus chaud normalement). Il reste moins de 500m et j'arrive à en remettre une couche, comment est-ce possible ? Ne serait-ce pas là des réserves insoupçonnées physiquement et mentalement ? Dernière ligne droite, quelle joie ! J'accélère encore, j'ai l'impression de voler, les jambes ne sont plus lourdes...Après avoir franchi la ligne les bras levés, poings serrés, et accomplissant la dernière foulée, je m'arrête. La marche est difficile et c'est en titubant que je rentre sous le barnum. Je cherche des têtes connues, Mike et Emilie, un sourire... mais personne. Je me dirige vers le dernier ravitaillement à l'autre bout du barnum, j'ai l'impression qu'il est vraiment loin et pourtant... Je ressens plus fortement le froid (malgré l'abri), et réclame, tremblant, une soupe chaude et un petit en-cas. J'arrive à manger mais je cherche toujours la chaleur. J'ai tellement froid, que je gobe ma soupe et en moins d'une minute, je retourne dehors vers la voiture pour me changer. Sur le chemin, je croise Mike et Emilie, tout frais changés, à peine marqué par l'effort. Un coucou vite fait mais je ne m'arrête pas, j'ai trop froid.
Voilà, pour mon anniversaire, je me suis offert une belle épreuve qui m'a rempli d'émotions différentes. Il est temps de faire de bilan, et de raconter cette histoire pour qu'elle me serve dans de prochaines aventures. J'avais commencé le récit dès le lendemain de la course mais je m'étais arrêté à l'erreur de tracé. Aujourd'hui, nous attaquons la troisième semaine de confinement lié au coronavirus et j'en profite pour finir l'histoire. Nous avions évoqué, en blaguant, le fait que cette course serait peut-être la dernière avant un long moment, si nous entrions en confinement total. Cette mauvaise blague est en cours et nous ne savons pas quand elle sera terminée. J'espère que la chute, nous fera rebondir vers de nouvelles aventures émotionnellement aussi fortes que cette véritable première expérience de trail.
Ce que je retiens de ce premier trail : J'aime ce jeu de chasseur-chasser avec les autres coureurs : j'ai vécu mon premier trail comme un jeu. Les émotions avant, pendant et après sont intenses et méritent d'être vécues et apprivoisées. Elles restent de beaux souvenirs. Je sais qu'il faut véritablement gérer les montées : je peux courir dedans et relancer derrière mais il faut que je le travaille car je ne vais pas très vite, et les côtes d'ici ne valent pas les côtes de là-bas... Dans les descentes : je me suis fait reprendre un paquet de fois dans ces secteurs. Il faut que je le travaille, et pour cela renforcement du dos et des genoux, des mollets et quadri. Le travail de renforcement musculaire doit compléter obligatoirement les sorties pour y arriver ou tout au moins y trouver un place non-négligable. La boue est une ennemie qui vous épuise. Je ne sais toujours pas si c'est mieux d'attaquer ou de patienter... La gestion alimentaire a été médiocre : il faut boire plus, et finir ses fioles « maisons » La tenue vestimentaire était bien trop light pour cette température et cette pluie. L'hypothermie à l'arrivée en témoigne, heureusement que l'arrivée était là et pas 5kms plus loin. Le mental est une arme puissante pour courir même dans la douleur. J'ai bien vu que c'était pareil pour les autres et que l'on finit tous par avoir ce coup de moins bien. Reste à savoir quand, et jusqu'où on peut le repousser ? Je ne sais pas comment le travailler davantage sinon en se confrontant à des sorties longues, très longues, ou à d'autres courses du même calibre. La place et le temps réalisés ce jour sont deux très belles surprises : 27è en 4h10, soit une moyenne de 10,5 km/h. Content, très content.
(Tous les résultats : https://www.timepulse.run/epreuves/resultats/1257 ) La récupération musculaire aura mis 3 jours. Temps qu'il m'aura fallu pour ne plus sentir de douleurs aux jambes. Je pense que ce temps se réduit proportionnellement à la préparation. Le renforcement musculaire doit aider à la récupération au même titre que l'alimentation spécifique pour refaire les stocks et réparer les lésions ainsi le sommeil. Prochain objectif course à pied : Une distance équivalente ou un palier supplémentaire ? Trail de Mauves en octobre : 60kms ? Avec quelqu'un du club pour partager ce moment, ça serait top.
Merci les gars pour vos commentaires. Un récit avec du recul, cela laisse le temps d'être précis et d'analyser. Le confinement permet aussi cette pause dans nos vies qui filent si vite pour faire ce genre d'exercice et pouvoir mettre sur papier le vécu, les émotions, les sensations... Un travail intéressant pour gagner en expérience. Je le conseille.
Super récit très précis. Les conditions météo étaient difficiles cela donne encore plus de valeur à ta performance.
Beau récit vécu de l’intérieur, courir dans les côtes tu es un grand malade ou plutôt très fort 💪. Yes Thomas : vivement le retour sur nos chemins.
Chouette récit David, cela donne envie de repartir se frotter avec ses propres limites sur de nouveaux défis... mais pas tout de suite, malheureusement...